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Découverte du Domaine

Une histoire de famille

Le vignoble savoyard sur la commune de Chignin était détenu jusqu’après la guerre 1914/1918 par des nobles. Cette guerre ayant décimé la jeunesse, les propriétaires de vignes soumis également à une pression fiscale ont dû se séparer de leurs biens fonciers bâtis et viticoles.

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Les ventes se sont ainsi effectuées en petits lots afin que les acheteurs qui n’étaient autres que des fermiers ou des salariés puissent payer leurs acquisitions (les gens vivaient pauvrement).
Ainsi, des grands domaines sont devenus des petites parcelles qui se sont encore réduites par la suite à cause des partages. Mes grands-parents ont fait partie de ces acquéreurs vers les années 1930.
Mon père, André, a pris la suite prématurément vers les années 1944 n’ayant sur la petite propriété de polyculture que sa maman veuve depuis déjà plus de 10 ans.
Vers 1960 il commença la mise en bouteilles après avoir travaillé avec des ventes directes en fûts aux cafetiers.

Rappelons, qu’en Savoie, la viticulture bénéficiait de l’appellation V.D.Q.S. puis accédait à l’A.O.C en 1973.
Mon père, André, a toujours milité pour cette orientation de qualité et de protection de terroirs, les vins de Savoie ayant une réputation ancestrale :
« Victor Emmanuel II, voyageant en Savoie, goûta chez le baron de Buttet ce vin de Torméry (Grand-Reboussan) qui est fort réputé, le trouva à son goût et ordonna que le reste de la bouteille lui fût réservé pour le lendemain.
Or, le jour suivant, le vin avait perdu de son éclat.
– Buttet, dit le roi, votre vin est parfait, mais il a le défaut de plomber le lendemain.
– Il se peut, Sire, répondit le baron, mais je l’ignorais ; jamais un Savoyard n’employa deux jours à vider une bouteille. »
Henry BORDEAUX cité dans « CHIGNIN-EN-SAVOIE » de l’Abbé Antoine Cartier 1938.

Le tourisme fort de son développement il y a 40 ans a apporté une part de réussite, l’hôtellerie étant la plus belle des vitrines.
L’extension des caves et du vignoble est faite en 1976 avec ma venue sur la propriété, muni d’un diplôme de Technicien Supérieur en viticulture et œnologie de Beaune. Nous avons alors créé un GAEC Père Fils.
Un nouvel agrandissement s’est fait 20 ans plus tard et le GAEC s’est transformé en EARL, mes parents ayant pris leur retraite.
Après des études viticoles à Beaune puis à Changins en Suisse, mon fils aîné Guillaume a rejoint le domaine en 2009. Il est aujourd’hui notamment en charge de la vinification.

Tout est axé sur la recherche de qualité. Depuis un certain nombre d’années, nous nous sommes engagés dans l’application de techniques culturales respectueuses du milieu naturel de la vigne.
Soucieux d’élaborer des vins de caractère et pour mettre en valeur le terroir, mais surtout pour le révéler, le domaine conduit une viticulture soucieuse des équilibres naturels et de l’activité biologique du sol.
Certifié en agriculture raisonnée depuis 2004, notre vignoble vise à produire des raisins d’une qualité intrinsèque optimale par des méthodes conformes aux exigences de l’œnologie.
La qualité du vin commence dans la vigne. Quelle que soit l’évolution des techniques modernes, la mécanisation demeure limitée.
Respectueux de l’environnement, nous nous mettons aujourd’hui au service d’une viticulture de l’excellence. Au même titre que le sol ou le climat, nous sommes ainsi devenus partie intégrante des écosystèmes qui font l’originalité de notre territoire.
Toutefois, la nature aura toujours son mot à dire ! A nous de composer avec elle …
Notre production est vendue en totalité en bouteilles principalement auprès de la restauration gastronomique et d’une fidèle clientèle privée.

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